Finn BROMAN est le dernier-né des 4 enfants de Karin et Olof Evin BROMAN, missionnaires au CONGO et à Banda ( 1936-1939) : leur 1e enfant est d’ailleurs né à Banda. Finn est né en Suède en 1947 et arrive au CONGO à l’âge de 3 mois. Les parents Missionnaires suédois sont alors à Madouma/Mossendjo.
Il parle la langue locale kitsangui dans sa pette enfance, fréquente parfois l’école primaire de Madouma et en 1953 fréquente l’école suédoise de Pointe-Noire pour les enfants des Missionnaires. Cette école avait été créée en 1940.
Il continue sa scolarité à 15 ans en SUEDE.
Il travaille d’abord comme volontaire dans le nord du CONGO avec un missionnaire/constructeur ( Tcheré, Etoumbi, Fort Rousset/Owando pour la construction d’une école de femmes 1967).
Il sera ensuite affecté à Youlpoungi ( Dolisie en 1968) puis à Pointe-Noire en 1969 pour la construction de deux petites maisons de repos.
En 1970 il se marie en SUEDE et deviendra père de 3 enfants
En 1972 il achève une formation de constructeur en bâtiment et revient au CONGO pour construire une école-internat pour les jeunes des Réfugiés angolais à Dolisie/Loubomo 1972-75. De 1984-87 il est à Ngouédi pour réfectionner et bâtir de nouveaux bâtiments pour éduquer des jeunes Leaders de la Jeune Église de l’EEC (Eglise Evangélique du CONGO) dans un projet de la jeunesse de l’Eglise mère de la SUEDE dénommé « Sala Sambila ».
souvenirs de Finn BROMAN
Pour ma part je passais par là ( Loubetsi-Banda) peut-être 4 à 5 fois pendant mon enfance (1953-57) quand on allait ou revenait de la mission de Madouma près de Mossendjo.
Dans les années 1950, nous passions par Kibangou près de Loubetsi. Dans les années 1960, nous passions toujours par Makabana, qui était « ma » station d’attache pendant les semestres comme mes parents étaient là. C’est Madouma que j’ai bien apprécié aussi parce que cette station était dans la forêt.
Comme mes parents étaient à l’Ancien Loubetsi lorsqu’ils étaient jeunes mariés en 1935-37 et qu’en 1939 ils ont déménagé Loubetsi à la plaine, ils y avaient des liens et papa y chassait parfois le buffle quand on avait besoin de viande.
Je n’ai pas été Pasteur/Missionnaire mais Bâtisseur des maisons.
Une question de l’Interview de Novembre 2020 : Qu’est-ce que le séjour au CONGO a apporté à votre vie et quel est le meilleur souvenir de l’époque ? J’aime bien le pays et les gens , mais le développement du pays ne marche pas comme on souhaitait. Le CONGO s’est presque mon pays, j’y suis presque plus à l’aise qu’en SUEDE, et pas seulement pour le climat. A 40 ans, j’avais passé la moitié de ma vie au CONGO. Le CONGO a toujours eu une grande place dans mon coeur. Aujourd’hui, je suis engagé pour le CONGO et d’autres pays, les gens et la nature.
Les Missionnaires ont laissé de bons souvenirs. Pour exemple, le centre missionnaire de Ngouédi a vu ses meilleurs élèves aller à l’université.
